Chances de succès

 

  1. Le facteur temps

Le degré de dangerosité des conséquences d’un échec dépend beaucoup de leur pérennité. Par exemple, d’un point de vue individuel – toutes choses étant égales par ailleurs –, plus on est jeune, mieux on peut subir une perte financière, pour la simple raison qu’on a le temps de « se refaire ». En vieillissant, la préservation des acquis acquiert une importance accrue, ce qui augmente l’aversion au risque.

 

2. Le « plan B »

L’échec est souvent porteur de possibilités. Une porte se ferme, une autre s’ouvre. Avoir la capacité de déterminer à l’avance les solutions de rechange qui pourraient devenir accessibles si l’échec survenait diminue le sentiment de vulnérabilité à celui-ci.

 

3. La gestion des attentes à la baisse 

Ceci permet d’augmenter la propension au risque. En effet, plus les espérances sont basses, plus il est facile d’encaisser l’échec. Sur le plan individuel, il est souhaitable de prendre un risque tout en gardant le plus possible ses attentes inchangées et en ayant une stratégie qui permette de revenir à la position initiale. Si la situation actuelle est satisfaisante, il devient facile de prendre un risque si le pire qui puisse arriver est de revenir à cette situation.

 

4. Le contrôle de l’ordre des priorités

Lors de la réalisation d’un projet commun, la réalisation de ses propres attentes peut entrer en conflit avec celles d’autres membres d’un groupe. La personne qui a le pouvoir de déterminer quelles attentes d’un effort collectif auront la priorité a un plus grand contrôle sur sa destinée ; elle maximise ses chances de succès en privilégiant les options compatibles avec sa réalité et ses objectifs propres.

 

5. La stratégie des petits pas

En divisant la réalisation d’un grand objectif en une séquence de sous-tâches, on se donne la possibilité de corriger le tir au fur et à mesure que le projet prend forme. Pour avoir recours à cette stratégie, il est essentiel qu’un échec à une étape ne soit pas mortel. Il faut avoir d’autres options en réserve, exploiter les occasions suscitées par l’échec et maintenir une flexibilité d’action qui permette de poursuivre l’objectif en adoptant une nouvelle approche.